Le travail occupe une place centrale dans nos vies, d'où l'importance de s'y sentir bien. Mais en France, nombreux sont ceux qui se sentent mal.
On remarque cependant des changements positifs depuis la pandémie. La crise de la Covid-19 a suscité une prise de conscience forçant les responsables RH/RSE à remettre le collaborateur au centre des priorités. Voici quelques chiffres démontrant cela.
Chiffres avant la Covid-19
40%
Des salariés sont arrêtés au moins une fois par an, en moyenne 14,5 jours par an. Ces arrêts s’expliquent de plus en plus par des motifs professionnels (stress, burnout, TMS…). Ce constat est alarmant.
3 millions
De personnes sont touchées par le burnout chaque année en France. Le burnout est un syndrome d’épuisement professionnel. Plusieurs symptômes sont à surveiller chez vos collègues et dans votre entourage : émoussement des émotions, sentiment d’impuissance et d'inuréticents au télétravail, difficulté de concentration, remise en question, etc.
Deux tiers
Des Français sontsédentaires. Beaucoup se pensent sportifs car ils courent 1h par semaine, mais dans les faits sont assis à leur bureau toute la semaine. Pour rappel, 30 minutes d’activités physiques (marche, escalier, sport…) par jour suffisent pour limiter les risques liés à la sédentarité.
34%
D’actifs sont insatisfaits dans leur travail. Nous pouvons corréler cela à la place extrêmement forte qu’occupe le travail dans la vie des Français, et donc au poids des attentes dans le paysage professionnel
62%
Des travailleurs sont heureux dans leur vie personnelle car ils ressentent du bien-être au travail. En effet, il existe une corrélation flagrante entre le bonheur individuel et professionnel même si les salariés sont majoritairement plus heureux dans leur vie personnelle que professionnelle.
49%
Des travailleurs estiment souffrir d'un manque de reconnaissance au sein de leur espace professionnelle. Inquiétant lorsque l'on sait que plusieurs études prouvent que la reconnaissance au travail est la première préoccupation.
Source : Baromètre national du bonheur au travail
Chiffres après la Covid-19
85 %
Des salariés français souhaitent conserver le télétravail. En effet, la pandémie a bouleversé l'écosystème du monde professionnel, et a provoqué la popularisation du télétravail. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça a plutôt séduit. Cela permet de garantir un certain équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle.
36%
Des managers ont revu leurs pratiques managériales en favorisant une meilleure organisation du rythme hybride et de la communication individuelle et collective.
34%
Des dirigeants effectuent, dorénavant, des points individuels réguliers avec les membres de l’équipe. C'est important pour combattre le manque de considération dont souffrent certains collaborateurs.
Tout n'est pas devenu rose non plus
La pandémie a aussi rapporté son lot de complications.
48%
Des managers restent réticents au télétravail car il peut engendrer des difficultés de management (réduction des échanges informels, difficulté à maintenir une bonne cohésion etc)
60%
Des salariés franciliens se sentent parfois isolés au travail et 25% d’entre eux déclarent se sentir souvent coupés des autres. Au temps des réseaux sociaux et de l’hyperconnexion, le télétravail a provoqué une solitude au travail chez de nombreux salariés.
Passer à l'action
Il suffit parfois de peu, de la part des collaborateurs comme des chefs d’entreprise, pour améliorer la qualité de vie au travail. Alors, qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?
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